Climat et géographie

Le Climat burkinabè

Le Burkina Faso possède un climat tropical de type soudano-sahélien caractérisé par des variations pluviométriques considérables d’une moyenne de 350 mm au nord à plus de 1 000 mm au sud-ouest avec deux saisons très contrastées : une saison des pluies qui dure environ 4 mois et qui va de mai-juin à septembre, sa durée est plus courte au nord du pays avec des précipitations comprises entre 300 mm et 1 200 mm. Une saison sèche durant laquelle souffle l’harmattan qui est un vent chaud et sec originaire du Sahara.

On distingue trois zones climatiques principales : la zone soudanienne au sud, la zone soudano-sahélienne qui s’étend de l’est à l’ouest et la zone sahélienne au nord. La zone soudano-sahélienne est beaucoup plus étendue que les deux autres zones climatiques et bénéficie d’un climat tropical sec, partagé entre les influences sahariennes et tropicales humides.

La zone sahélienne au nord

La zone Sahelienne

La zone sahélienne au nord est la zone la plus sèche avec des précipitations annuelles variant entre 400 et 600 mm. L’amplitude thermique est élevée, pendant la saison sèche, elle peut durer plus de 9 mois et les températures varient entre 15°C la nuit et 45°C le jour.

La zone soudano-sahélienne

La zone soudano-sahélienne

Dans la zone soudano-sahélienne, les précipitations annuelles sont plus importantes et varient entre 600 et 700 mm. La saison sèche ne dure pas plus de 8 mois et les températures avoisinent les 48°C au milieu de la saison sèche et 23°C pendant la saison des pluies.

La zone soudano-guinéenne

La zone soudano-guinéenne
Localisée dans la partie sud du pays, les précipitations sont les plus abondantes et tournent autour de 1 100 mm de précipitations annuelles. L’amplitude thermique est moins forte pendant la saison sèche, les températures varient entre 28°C pendant la nuit et 41°C pendant la journée.

Géographie du Burkina

Geographie du Burkina Faso
Geographie du Burkina Faso
Situé en Afrique de l’Ouest, le Burkina Faso compte une Population d’environ 20 870 060 habitants (2019) et s’étend sur une superficie de 274.200 km². Le Burkina Faso est divisé en 45 provinces regroupées en les 13 régions. Chacune des provinces est divisée en plusieurs départements. Le Burkina Faso partage 3 193 km de frontières terrestres avec ses 6 pays voisins : le Bénin (306 km de frontière), la Côte d’Ivoire (584 km de frontière), le Ghana (549 km de frontière), le Mali (1 000 km de frontière), le Niger (628 km de frontière) et le Togo (126 km de frontière).
La topographie est généralement basse et constituée à 80 % d’une pénéplaine d’une altitude moyenne dépassant rarement 300 mètres. On distingue la pénéplaine occidentale et la pénéplaine orientale. Le bloc occidental est plus élevé et plus accidenté, le bloc oriental par contre occupe une plus grande surface. La couche de roche latéritique qui recouvre les roches cristallines sous-jacentes est profondément incisée par les trois principaux fleuves du pays: la Volta noire (Mouhoun), la Volta rouge (Nazinon) et la Volta blanche (Nakambé) qui convergent tous du Ghana vers le sud pour former le fleuve Volta. Dans la partie sud-ouest du pays, dans les environs de Banfora, on retrouve des plateaux bordés d’escarpements qui mesurent environ 150 mètres.
 
Le Burkina Faso est donc un pays relativement plat. Ses extrêmes d’élévation sont le point le plus bas de la rivière Mouhoun (Volta Noire) qui culmine à 200 m et le point le plus élevé de Tenakourou culmine à 749 m. L’altitude moyenne est de 400 mètres et la différence entre le terrain le plus haut et le plus bas ne dépasse pas 600 mètres. Le pays bénéficie d’un important réseau hydrographique grâce à trois bassins : les bassins de la Volta, de la Comoé et du Niger. Le bassin de la Volta comprend plusieurs cours d’eau, le Mouhoun ou Volta Noire, la Volta Blanche, la Volta Rouge et la Pendjari. Le bassin de la Comoé se situe dans l’extrême sud-ouest et la région bénéficie d’un climat plus humide avec des précipitations plus abondantes. Le bassin du Niger occupe le nord-est et le débit des cours d’eau dépend du rythme des saisons.